Comment #déconnecter et réduire son temps d'écran sans forcément partir au bout du monde ?
Entre les réunions Zoom, les Réseaux Sociaux, et nos séries préférées nous passons plus de 4h00 par jour devant nos 💻 …
Avant de prendre des décisions radicales et de réserver une semaine de detox numérique dans le Larzac (un bel endroit au demeurant), si on allait regarder de « vraies » images dans les #musées ?
Ça tombe bien car cet automne la scène parisienne des expos brille de milles feux, sans danger d’être exposé à la lumière bleue.
Plongé dans la pénombre de l’exposition Cartier et les arts de l’Islam au Musée des Arts Décoratifs on peut se laisser éblouir par les pierres précieuses et étourdir par tant de motifs d’un raffinement extrême. A défaut de pouvoir s'offrir ces merveilles de joaillerie on en profitera après la visite pour se laisser éblouir par le soleil au Jardin des Tuileries.
Eblouis 🌈, vous le serez aussi si vous grimpez au 5e étage du Centre Pompidou, par la vue d’abord, dont on ne se lasse pas, puis par les toiles de Georgia O’Keefe qui nous offre un voyage aux 🇺🇸, des plaines du Wisconsin au Nouveau Mexique.
#GeorgiaOkeefe c'est un peu comme #ClaudeMonet, on croit connaître, on pense que ce sont juste des fleurs, quelque chose de décoratif et qu'on a déjà vu cent fois. La réalité est pourtant bien différente.
Sa peinture est si matériellement présente, presque aveuglante. Comme un miroir de l'intensité de sa relation avec Alfred Stieglitz qui fit, avec Steichen et d'autres, de la photographie un art à part entière et de sa compagne Georgia une superstar de l'art.
Rien à voir avec le couple Rodin/Claudel 30 ans plus tôt ou Picasso et Marie-Thérèse Walter au même moment par exemple, ou encore Anni et Josef Albers, à découvrir au Musée d'Art Moderne de Paris jusqu’au 9 janvier, un belle histoire d’art, de design et d’amour.
Plus intimiste, l’exposition sur le couple fantasmé #Rodin et #Picasso au MUSEERODIN.
Idem, on croît connaître. L'exposition abrite pourtant des pépites, tout en sensualité et intensité. La Celestina nous y accueille de son regard sorcier. On y redécouvre le Baiser, #Picasso en Minotaure dévorant sa jeune amante dans des dessins ou la maîtrise absolue du trait vient contenir la fougue des étreintes, les femmes courant sur la plage de Dinard, une fascinante tentation de Saint Antoine par Rodin.
Sous nos yeux sidérés (pupilles chastes s’abstenir) les tendres étreintes deviennent conquêtes brutales et les amants des bêtes monstrueuses, centaures et minotaures. Surtout on y explore une confrontation intéressante entre la Porte de l'enfer et Guernica, comme autant d'échos à l'actualité.
Tout semble se rapprocher cet automne : les corps des amants américains, Picasso et Rodin, l’ombre et la lumière. Il ne vous reste qu'à vous approcher...
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